La France des jours heureux
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présidentielles 2022
Moyen N°3
Objectif suivant >Agir pour transformer l’Europe de fond en comble, redonner à la France une voix indépendante en faveur de la sécurité humaine et de la paix
Pour la première fois de son histoire, l’humanité tout entière a pris conscience qu’elle affrontait une même menace au même moment : la Covid-19. Cette situation est la marque de notre époque.
Nombre de défis appellent un niveau de coopération internationale sans précédent. C’est vrai du climat comme de la biodiversité. Cela vaut, plus généralement, pour la sécurité humaine dans toutes ses dimensions : alimentaire, sanitaire, environnementale, physique, économique, sociale et les combats pour la paix. Rien de plus anachronique que les inégalités monstrueuses qui fracturent le monde. Signe d’espoir, de nouvelles luttes communes se mènent à l’échelle de la planète : le mouvement mondial des femmes, des jeunes pour le climat, les actions contre les paradis fiscaux ou le désarmement.
La justification d’une construction régionale telle que l’Union européenne devrait précisément être d’user de son poids et de son influence pour faire advenir un autre ordre du monde, à la fois en protégeant les peuples européens du capitalisme mondialisé, et en coopérant avec tout pays prêt à prendre part à cette transformation des relations internationales.
Rompant résolument avec l’action des gouvernements passés, qui n’ont cessé d’ignorer les attentes des peuples européens, comme lorsqu’ils ont bafoué le « non » français de 2005 au traité constitutionnel européen, la France des Jours heureux agira résolument pour une nouvelle construction européenne refusant la concurrence, agissant pour l’harmonisation sociale vers le haut, active pour une politique agricole commune respectueuse des Hommes et de la nature, un développement industriel s’inscrivant dans les objectifs de préservation du climat.
Une Europe soutenant les forces sociales et démocratiques des pays du Sud pour bâtir des projets communs visant à éradiquer la famine, les maladies et la misère et permettant aux peuples d’accéder aux biens communs universels. À ces fins, il est essentiel d’aller vers une Union de nations et de peuples souverains, libres, associés et solidaires. Une Union respectueuse des peuples et des nations, ouverte sur le monde, agissant avec détermination pour défendre et étendre les droits fondamentaux.
La France des Jours heureux sera celle de l’égalité, de la solidarité et de la fraternité entre les peuples, agissant pour garantir les droits sociaux et humains, les droits des femmes, les droits culturels, la liberté, la conquête de nouveaux pouvoirs pour chaque être humain de la cité à l’entreprise, jusqu’aux institutions internationales.
Il n’est pas tolérable, parce que les grands groupes pharmaceutiques mondiaux veulent se gaver sur la pandémie du Coronavirus, que des continents entiers, les plus pauvres, soient à peine vaccinés, ce qui confronte toute la planète à une succession dramatique des vagues de contaminations.
La nouvelle majorité agira pour faire de la santé et de la protection sociale un droit universel. En ce sens, elle agira pour une coopération mondiale pour faire des médicaments et des vaccins des biens communs universels. Immédiatement elle agira pour la levée des brevets sur les vaccins contre la Covid-19.
Elle engagera des discussions pour un processus de rupture avec les traités européens actuels, dans l’objectif de construire une Union nouvelle : celle des peuples et des nations souverains, libres et associés.
C’est au terme d’un processus démocratique, construit avec les Parlements nationaux et le Parlement européen, associant les forces vives et mouvements populaires du continent, que cette nouvelle Europe pourra voir le jour.
Il sera proposé de refonder un euro qui ne soit plus au service de la rente, mais du développement humain et écologique. La création d’un fonds européen alimenté par la création monétaire de la BCE, pour le développement humain et environnemental en sera un des outils.
Seront en premier lieu concernés ceux qui prospèrent au sein de l’Union européenne.
Cela pourra s’accomplir par le prélèvement à la source des bénéfices des multinationales et des banques, par l’instauration d’un serpent fiscal européen assurant un taux minimum d’imposition à 25 %, et par la mise en place d’un statut protecteur des lanceurs d’alerte.
Cela permettra de prendre en compte la diversité des volontés populaires, afin de promouvoir les projets de développement qui y correspondent. Dans ce cadre, les coopérations pourront s’établir entre les 27 États membres, mais aussi à 10, 5 ou 3 lorsque cela s’avérera nécessaire pour faire progresser des projets sociaux ou une nouvelle politique industrielle.
Dans ce cadre, il conviendra de prendre l’initiative de discussions pour la création d’un « Airbus du vaccin », prélude à la construction d’un pôle public européen du médicament.
L’objectif sera d’aboutir à un meilleur partage de la valeur créée par les travailleuses et travailleurs frontaliers ainsi qu’à des coopérations renforcées pour le développement de services publics, notamment dans les transports.
Ils devront être remplacés par des traités internationaux de maîtrise des échanges et des investissements au service des biens communs, de la sécurité alimentaire et de la souveraineté économique des peuples et des nations.
Pour y parvenir, il sera mis fin à l’ancien franc CFA rebaptisé Eco.
Il ne sera plus accepté que des hommes, des femmes, des enfants fuyant la guerre, les dictatures ou les dérèglements climatiques soient traité·e·s avec inhumanité, voire qu’ils deviennent les otages des rivalités opposant les grandes puissances.
La France, pour sa part, renforcera sa politique d’accueil des réfugié·e·s, elle accroîtra dans cet objectif les moyens de l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra) et de l’Office français de l’immigration et de l’intégration (Ofii), elle exigera de ses partenaires européens le respect de la Convention européenne des droits de l’Homme et de la Convention de Genève, dont le droit d’asile.
Elle dénoncera les accords du Touquet et de Dublin, et exigera la redéfinition des missions de Frontex. La Convention internationale du 18 décembre 1990, sur la protection des droits de toutes les travailleuses et de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille, sera dans le même sens ratifiée par notre pays.
Cela devra permettre de contrer l’influence du dollar dans les échanges commerciaux, et de répondre aux besoins de développement de tous les peuples. À cette fin, les missions de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international devront être transformées.
Le gouvernement français s’engagera activement en faveur d’un processus de dénucléarisation total et multilatéral, devenu urgent à l’heure où les tensions internationales se multiplient et peuvent devenir sources de guerres.
Elle favorisera, en Europe et avec les États voisins, la création d’un cadre commun de coopération et de sécurité collective, lequel devra être défini par une conférence européenne aux contours larges, jusqu’à La Russie.
Cette conférence devra ouvrir des négociations en vue de la signature d’un traité de coopération et de sécurité collective.
Le gouvernement français renforcera sa politique de coopération avec les pays concernés, pour rompre définitivement avec les vestiges du colonialisme, travailler avec eux au développement humain et social de la région, construire les solidarités avec les peuples au service de la démocratie.
Ce qui s’accompagnera de propositions visant à élargir de 0,3 % à 0,5 % l’assiette de la taxe sur les transactions financières servant au financement de cette aide.
Il sera porté une très grande attention à la maîtrise d’ouvrage et à la réalisation, par les États, les entreprises et la société civile des pays concernés, de leurs projets de développement économique, social et humain, ainsi que de leurs politiques de transition écologique.
C’est ainsi qu’il pourra agir en faveur de nouveaux traités, de coopérations et d’échanges justes, visant au développement humain, social et écologique, dans le cadre d’une nouvelle institution remplaçant l’Organisation mondiale du commerce : l’organisation mondiale de maîtrise des échanges, des investissements et de partage des biens communs.
Cela concerne en particulier la Palestine, le Sahara occidental, la réunification de Chypre, de l’Irlande, le respect des droits culturels et politiques des Kurdes. L’État de Palestine sera reconnu, conformément au vote de l’Assemblée nationale en 2016, afin d’aider à l’établissement d’une paix juste et durable entre Israélien·ne·s et Palestinien·ne·s.
La France exigera la levée des sanctions et blocus unilatéraux dont les peuples sont les victimes, dont celui qui frappe Cuba. Elle s’efforcera de promouvoir un cadre commun de coopération et de sécurité collective en Asie centrale, de même qu’au Proche et au Moyen-Orient.
Ce qui concerne notamment l’objectif d’égalité femmes-hommes et la défense des droits des femmes. Et l’impulsion des objectifs de l’agenda 2030, notamment l’éradication de la pauvreté et de la faim, constituera un axe d’action important.
Il s’agira ainsi de faire face efficacement à la prolifération nucléaire, à la course aux armements, aux tensions en Europe et dans la zone Pacifique, à l’enlisement de nos forces armées en Afrique.
La France travaillera à la démilitarisation de l’espace.
Il devra disposer de moyens non vulnérables, être polyvalent et apte à répondre au surgissement de crises souvent inattendues. Il s’appuiera sur des forces armées garantes de la sécurité du pays, de la métropole et des territoires d’Outre-Mer, de la défense des intérêts nationaux, notamment du vaste domaine maritime de la France.
Il conservera une force de dissuasion nationale, jusqu’à l’engagement d’un processus de désarmement nucléaire multilatéral et contrôlé.
Il lui appartiendra de favoriser les recherches et fabrications civiles et militaires, de stopper les exportations toxiques, et de protéger les compétences nationales indispensables aux coopérations industrielles et de recherche qu’il conviendra de construire.
La condition militaire sera revalorisée et les droits démocratiques des personnels devront être renforcés et garantis.
Un grand débat, associant la représentation nationale et tous les secteurs concernés de la société, sera organisé, pour déterminer si, dans un contexte international profondément modifié, il convient de construire un nouveau service national, ainsi que les modalités et missions éventuelles de celui-ci.
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