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La France des jours heureux

Programme • Élections
présidentielles 2022

Objectif N°3

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La jeunesse, avenir de la France. Pour un pacte qui respecte les jeunes et engage la nation

La jeunesse est une richesse collective. Loin d’être un «problème à traiter», elle est l’une des solutions à la crise qu’affronte le pays. C’est grâce à elle que se font jour des comportements nouveaux dans la société, que les batailles pour l’égalité des droits progressent, que l’on pourra dans le futur mettre fin au patriarcat, faire respecter la dignité humaine autant que nos ressources naturelles.

Une partie de la jeunesse est abandonnée. Appauvrie, victime de la sélection sociale, privée d’emploi, elle est précarisée.

La crise sanitaire a mis en lumière la situation catastrophique dans laquelle elle se trouve. Les vidéos de milliers de jeunes, en file indienne, devant les organismes de distribution alimentaire ont fait le tour des médias. Ces images profondément scandaleuses, indignes de la sixième puissance mondiale, traduisent l’abandon politique de la jeunesse de notre pays. Si ces scènes insoutenables ont fait l’actualité des médias, cette situation est loin d’être nouvelle. En sacrifiant les jeunes, c’est l’avenir de la nation que l’on hypothèque.

De la sélection organisée par le dispositif « Parcoursup » aux emplois au rabais, en passant par la précarité étudiante, nombre de jeunes subissent un véritable parcours du combattant. Le chemin menant à un premier emploi stable est jonché d’embûches, lesquelles menacent à tout moment de briser leurs rêves et leurs aspirations.

Le million et demi de jeunes gens aujourd’hui privés d’emploi ou de formation résume, à lui seul, le bilan des politiques conduites à l’occasion des derniers quinquennats : tous ont été marqués par le cynisme, par un manque d’ambition pour la jeunesse. À son tour, Emmanuel Macron a eu pour seule réponse à la précarité des jeunes la création d’un contrat d’engagement. Celui-ci n’est qu’une garantie jeune réchauffée. Dans la lignée des contrats « TUC » (pour « travaux d’utilité collective) ou des contrats « première embauche » de jadis, il n’aura fait qu’entériner l’existence d’un sas de précarité à l’entrée de la vie active.

Désabusé·e·s, résigné·e·s, las d’une situation qui peut leur apparaître inéluctable, les jeunes s’abstiennent majoritairement. Comment s’en étonner? Lorsqu’ils et elles se sont mobilisé·e·s, par dizaines de milliers, pour défendre leurs droits, ce gouvernement les a violemment réprimé·e·s. Comme à Mantes-la-Jolie, lorsque des policiers ont odieusement contraint des lycéen·ne·s opposés à « Parcoursup » à se mettre à genoux, les mains sur la tête.

Un pouvoir qui brutalise ainsi sa jeunesse prive la France de perspective. On peut bien, à l’Élysée, se gargariser de l’engagement de quelques jeunes dans le Service national universel (SNU), le macronisme est le premier responsable d’une crise de confiance qui n’a cessé de s’aggraver d’année en année.

Il est temps de prendre la mesure d’un désastre qui n’a rien de conjoncturel ou de provisoire. Ce moment essentiel, où se dessine la vie future d’une femme ou d’un homme, doit impérativement devenir synonyme d’autonomie et d’émancipation.

La jeunesse regorge de force créatrice. Elle est un potentiel d’innovation et d’ingéniosité, essentiel pour répondre aux défis économiques, sociaux, sanitaires et environnementaux auxquels nous sommes confronté·e·s. Elle représente, de ce fait, un levier pour changer de système et mettre un terme aux logiques capitalistes, dont la faillite devient chaque jour plus évidente.

Pour cette raison, la jeunesse doit devenir une grande cause nationale. L’heure est venue de rompre radicalement avec trente ans d’incurie et de renoncement. De donner des perspectives d’espoir à la jeunesse. De lui permettre d’accéder aux moyens de son épanouissement, à des pouvoirs de décider de son avenir.

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Les réformes du lycée et du baccalauréat seront abrogées, et « Parcoursup » sera supprimé. Le bac, diplôme national, reposera de nouveau sur des épreuves nationales communes à tou·te·s les élèves, et il garantira une place dans une formation choisie dans l’enseignement supérieur.

L’enseignement secondaire préparera tou·te·s les jeunes à réussir des études supérieures s’ils le souhaitent : l’augmentation du temps scolaire permettra de restaurer l’enseignement du français et de l’histoire dans les filières professionnelles, celui des mathématiques dans le tronc commun du lycée, tous et toutes pourront accéder à une culture artistique et sportive.

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C’est là un impératif si l’on veut que le pays puisse affronter les défis de demain, les mutations technologiques et informationnelles, les exigences de sa réindustrialisation et de la transition écologique, les besoins de recherche qui en découlent.

Conscient de l’état déplorable de l’enseignement supérieur en France et de la nécessité d’apporter les meilleures formations publiques à notre jeunesse, le budget de l’enseignement supérieur sera rapidement réévalué, afin de le faire passer de 14 milliards d’euros à présent, à 20 milliards.

Quatre nouvelles universités seront construites dans les cinq prochaines années, un plan de recrutement de 10 000 enseignants-chercheurs sera mis en œuvre pour offrir à chaque étudiant et à chaque étudiante les meilleures conditions d’études et créer les places manquantes.

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Le lycée professionnel ne doit plus être un choix par défaut, cela contribuera à l’objectif d’une jeunesse bien formée.

De nouvelles filières seront ouvertes pour qu’aucun·e jeune ne soit obligé·e de quitter le lycée pour se former au métier de son choix.

Un CAP sera recréé dans toutes les filières professionnelles.

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La nouvelle majorité politique n’acceptera pas que des rémunérations soient inférieures au salaire minimum. Cela vaudra notamment pour les alternant·e·s.

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Son objectif est de mettre fin au salariat étudiant, qui représente la première cause d’échec à l’université. Ce revenu sera financé pour moitié par une nouvelle cotisation sociale, et pour moitié par l’État.

Cette mesure permettra de décharger le financement des études par les familles, au profit d’un financement mutualisé à l’échelle de la collectivité, sur le principe de la cotisation qui finance déjà notre protection sociale.

Ce revenu pourra être modulé à la hausse pour les jeunes des milieux les plus modestes. En complément, les services publics comme les Centres régionaux des œuvres universitaires et scolaires (Crous), les cités universitaires, le sport et la médecine universitaires seront très fortement développés.

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Le contrat à durée indéterminée et la titularisation redeviendront la norme.

Pour y parvenir, le nouveau service public de l’emploi et de la formation (proposition 7) mobilisera les moyens d’ouvrir à chaque jeune l’accès à un emploi correspondant à ses aspirations.

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Cette rémunération s’effectuera au niveau du revenu étudiant, et la formation délivrée aux jeunes débouchera sur un emploi qui y correspondra.

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Ce plan sera adossé à un système de pré-recrutements, lesquels seront ouverts à des jeunes ayant un niveau brevet, de les rémunérer durant leur formation comme fonctionnaires-stagiaires.

En contrepartie, les jeunes concerné·e·s devront travailler pendant un minimum de dix ans dans le service public.

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Les entreprises grandes et moyennes seront tenues de réserver 10 % de leurs nouvelles embauches aux jeunes de moins de 25 ans.

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En prenant immédiatement cette mesure, la nouvelle majorité politique manifestera qu’elle entend réparer une injustice criante. Nul, demain, ne sera plus exclu des dispositifs de la solidarité collective. La République deviendra le cadre qui protège chacune et chacun, quel que soit son âge.

Ce dispositif aura vocation à s’éteindre progressivement avec la mise en place du service public de l’emploi et de la formation, garantissant à chaque jeune un emploi et un contrat stable, une fois sa formation initiale achevée.

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En cinq ans, le parc actuel de ces logements sera porté de 175 000 actuellement à 525 000. Un plan de déploiement et de construction de foyers sera mis en place sur tout le territoire, à destination des jeunes travailleuses et travailleurs.

Des sanctions plus lourdes seront prévues dans la loi à l’encontre des bailleurs ne respectant pas l’encadrement des loyers.

 

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La gratuité des transports en commun urbains et des TER sera instituée pour les moins de 25 ans, dans le cadre d’une vaste politique de développement des infrastructures de transports (proposition 49).

Le permis de conduire sera gratuit pour les moins de 25 ans.

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À cette fin, leur nombre d'heures dédiées sera augmenté dans les contenus des formations, de l’école maternelle au lycée.

Par ailleurs, sera rendue obligatoire l’intégration d’heures consacrées aux pratiques sportives et culturelles dans les cursus universitaires.

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Ces structures permettront aux jeunes de faire valoir l’ensemble de leurs droits et de prendre part aux décisions les concernant. Ces maisons de la jeunesse seront également des lieux de rencontres avec des acteurs associatifs, sportifs et culturels.

Elles deviendront ainsi de nouveaux espaces de démocratie, composés de conseils de jeunes, qui favoriseront les échanges sur les politiques locales.

Des représentant·e·s de ces maisons de la jeunesse siégeront dans une nouvelle instance nationale, gérée paritairement et démocratiquement, qui sera dotée de nouveaux pouvoirs d’intervention.

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